Le nouveau ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, doit "redonner confiance" aux personnels, "favoriser le dialogue social" et "bénéficier de marges de manoeuvre" pour mettre en oeuvre les évolutions du système, ont indiqué mercredi deux syndicats d'enseignants.
"On attend de Vincent Peillon qu'il soit un ministre à l'écoute et qu'il puisse bénéficier de marges de manoeuvre suffisantes et nécessaires pour que s'engagent des évolutions concrètes dans les écoles", a dit Sébastien Sihr, du SNUipp-FSU, principal syndicat du primaire. "Il faut redonner confiance à un corps enseignant mobilisé dont il faut développer l'enthousiasme et l'énergie avec des mesures concrètes", a-t-il poursuivi, s'est félicitant de la création d'un ministère délégué à la réussite éducative, confiée à George Pau-Langevin.
Vincent Peillon doit "favoriser le dialogue social", a dit de son côté Christian Chevalier, du SE-Unsa, deuxième syndicat d'enseignants. "Les rencontres que l'on a pu avoir précédemment laissent entrevoir quelqu'un qui a une conception progressiste de l'éducation, qui semble ouvert au dialogue et à la discussion, qui a quelques idées bien arrêtées. Maintenant les travaux pratiques vont démarrer", a-t-il dit. "Il faut rétablir la confiance avec les enseignants qui ont besoin de se sentir respectés et écoutés. Il faut que des signaux forts soient donnés sur un changement et que s'ouvrent des vraies discussions sur l'avenir du système", a-t-il ajouté.