Ségolène Royal a déclaré jeudi que le président François Hollande et le Premier ministre Jean-Marc Ayrault étaient d'accord pour qu'elle soit candidate en juin au perchoir, la présidence de l'Assemblée nationale.
"Ce n'est pas une nomination, il faut d'abord que je sois élue et il faut ensuite que les députés votent. Je ne peux pas m'autoproclamer présidente de l'Assemblée nationale, il y a un vote et donc aussi une démarche de confiance des parlementaires pour me confier cette responsabilité", a-t-elle dit sur BFMTV.
Sa décision de briguer le perchoir se fait "en coordination et après en avoir dialogué avec les nouveaux responsables du pouvoir exécutif même s'il s'agit du pouvoir législatif et que c'est une élection, pas une nomination", a souligné Mme Royal, candidate dans la 1e circonscription de Charente-Maritime après avoir choisi en 2007 de ne plus être députée des Deux-Sèvres.
"C'est très important que cela se fasse en harmonie avec le président de la République et avec le Premier ministre. C'est pour ça d'ailleurs que je ne suis pas au gouvernement. J'ai eu la liberté de choix finalement ou de rentrer au gouvernement, ou de consacrer mon énergie et ma connaissance du Parlement totalement à la vie parlementaire", a-t-elle ajouté. Hollande et Ayrault lui ont donc dit qu'ils étaient d'accord ? "Bien sûr, ça fait partie d'une bonne intelligence du fonctionnement des pouvoirs publics", a-t-elle dit.