Tous les matins, Laurent Guimier et la rédaction d'Europe 1 sélectionnent pour vous le meilleur des déclarations et des petites phrases politiques du jour.
Ce mercredi, on commente beaucoup le numéro de Nicolas Sarkozy face à la presse hier soir. Lors de ses voeux, le Président a longuement parlé de sa relation fusionnelle, passionnelle même, avec les journalistes. Un peu comme un vieux couple. En rappelant qu’il fallait toujours se méfier du train-train, de la routine qui vous amène souvent vers le divorce. "Je vois bien comme je vous déçois", a reconnu le chef de l'Etat. Avant de conclure, sûr de lui : "Jusqu'à présent, vous êtes toujours revenus".
Encore des mots, toujours des mots, c’est un peu la réplique de François Hollande. Pour séduire les Français, Nicolas Sarkozy annonce des réformes. Pour le candidat socialiste, il s'agit d'une mascarade. "Aucune mesure ne sera appliquée avant le mois de mai", met en garde François Hollande. Celui qu'on taxe de "mou" et de "flou" parle d'improvisation dans le camps de la majorité.
Crise, déficit, baisse du pouvoir d'achat... La situation de la France réclamait toutes les réformes et notamment celle de la TVA sociale répond Gérard Longuet. Sur Canal +, il a justifié l'intervention de Nicolas Sarkozy au Parlement. Oui, le chef de l'Etat parle beaucoup mais il doit convaincre la majorité du bien-fondé des mesures qui seront votées dans les prochaines semaines. Invité sur Canal+, le ministre de la Défense est d’attaque : "Parlementaires, ça veut dire parler, non ?".
Pendant ce temps, les petits candidats courent toujours après les signatures. Nous vous le disions hier, Jacques Cheminade annonçait avoir récolté les 500 promesses de parrainages des maires. Ce n’est pas le cas encore de Christine Boutin qui galère. Depuis plusieurs semaines, la présidente du Parti Chrétien-Démocrate mouille le maillot en débarquant elle-même dans les mairies chercher les précieuses signatures. Au vu des résultats, il semblerait que le charme n’opère pas. Christine Boutin en colère pointe le désengagement des Français.
Et pour finir, une devinette : quel est le point commun entre Eva Joly et Zahia ? Figurez-vous qu'elles bénéficient toutes les deux des conseils de Karl Lagerfeld. Comme vous le savez peut-être, le couturier a accompagné Zahia dans la création d’une ligne de lingerie. Il vient maintenant à l'aide d'Eva Joly. Karl Lagerfeld se soucie de son accent. Pas gêné, il estime indispensable qu'elle apprenne le "français correctement si elle veut se présenter à la présidentielle".
L’hôpital qui se fout de la charité... Saurez-vous le dire en norvégien ?
"Je ne sors pas de mon chapeau deux ou trois propositions pour faire bon poids dans l'élection présidentielle" (François Hollande) :