DECRYPTAGE - "Manipulation" et "volonté de nuire": la droite lance la charge contre Mediapart.
Les critiques de la droite ont redoublé de virulence vendredi à l'encontre d'Edwy Plenel, fondateur du site Mediapart, à l'origine de la tempête médiatico-politique qui éclabousse Eric Woerth. Dans la bouche des ministres, les mêmes mots reviennent…
"La liberté de la presse"
Avant de commencer leur diatribe, les membres de la majorité prennent soin de rappeler qu’ils sont du côté de la presse. La presse de qualité:
Nadine Morano - "Moi, je suis pour la liberté de la
".
Rama Yade - "Je suis très attachée à la liberté de la
".
Laurent Wauquiez - "Pour nous la déontologie
a un sens très profond."
"Une manipulation"
Reste que pour les membres du gouvernement, Mediapart ne fait pas partie de cette presse de qualité, car le site "manipule" les déclarations des différents protagonistes :
Laurent Wauquiez - "On commence à voir la
à l'œuvre".
Christian Estrosi - "On est exactement dans le même type de
".
François Fillon - "Tout indique qu'il s'agit d'une
".
"La calomnie"
Tout ce que le site a révélé est de l'ordre de la "calomnie", estiment ensuite les ministres :
Nathalie Kosciusko-Morizet - "la
sur le net n'est pas un modèle économique !"
Laurent Wauquiez - "Monsieur Plenel est un récidiviste de la
".
François Fillon - "La
va vite, broie tout sur son passage".
"Nuire à Nicolas Sarkozy"
Pour les ministres, "ces manipulations" et "cette calomnie" ont pour objectif de nuire à Nicolas Sarkozy :
François Fillon - "Je pense qu'ils ont été aveuglés par leur volonté de
de la République".
Rama Yade - "Il y a pour Edwy Plenel, "responsable principal" du site Mediapart, "
qui n'est pas passé".
"L’affaire Baudis"
Enfin cette volonté de nuire est imputable à un homme : "Monsieur Plenel" en personne, "un récidiviste":
Laurent Wauquiez - "Je voudrais que l’on se rappelle ce qui s’est passé
… parce que Monsieur Plenel était là aussi avec la même méthode, la même personne, la même perte de déontologie, la même volonté de diffamer pour nuire et on s’était aperçu que ce qui avait été déballé sur la place publique avec Monsieur Plenel était en réalité totalement faux".
Christian Estrosi - "Le 17 juin 2003 exactement, Jean-Paul Besset, sous les ordres de Edwy Plenel qui était son directeur au Monde, faisait une tribune disant nous avons des éléments matériels (contre
). Monsieur Plenel a dû s'en excuser quelques jours plus tard. On est exactement dans le même type de manipulation aujourd'hui et ce sont les mêmes que l'on retrouve en train d'essayer de monter ces mêmes manipulations".