Sans la signature de l'accord entre le PS et EELV le 16 novembre 2011, à quoi ressembleraient les écologistes aujourd'hui ? S'il se félicite du chemin parcouru depuis l’engagement avec les socialistes, qui a permis à son parti de bénéficier pour la première fois d'un groupe parlementaire à l'Assemblée et de voir deux écologistes entrer au gouvernement, le patron des sénateurs écolos Jean-Vincent Placé ne s'estime pas pleinement satisfait. Retour sur une année de compromis, pour lui et son parti au micro de Bruno Donnet.
Les deux ministres écologistes. "Ils font un boulot remarquable. Le problème, c'est la présence des politiques écologistes au sein du gouvernement. Là, il y a un vrai problème".
Les camps de Roms. "Je ne suis pas pour qu'il y ait des camps de Roms, je le dis très tranquillement. Ce n'est pas parce qu'on est écologiste qu'on est un babacool".
Sa situation personnelle. "Je ne suis pas du tout vexé de ne pas être ministre. Je considère avoir les qualités pour remplir des fonctions, mais ce n'est pas moi qui décide. J'avais dit ma disponibilité, c'est naturel. On ne pose jamais la question à un mec de l'UMP et du Parti socialiste, et même du PC, s'ils veulent être ministres. C'est normal de vouloir l'être, de peser sur les événements".
Ecoutez l'interview intégrale de Jean-Vincent Placé dans la chronique de Bruno Donnet :