Interrogé mardi matin sur Europe 1 sur l’opportunité, avancée par quelques cadors de l’UMP comme Alain Juppé ou Bruno Le Maire, d’organiser les primaires de l’UMP avant 2015, Henri Guaino a opposé un non catégorique. "Ils attendront ! On a passé des heures et des heures à élaborer des statuts, on n’avancera pas la date de la primaire ! Mais c’est quoi cette histoire ? Respectons les échéances."
Quant à la présence de Nicolas Sarkozy sur la ligne de départ de la primaire, exigée par tous les candidats potentiels, Henri Guaino, là encore, est farouchement contre : "je vous exprime ma réprobation totale. Un ancien président de la République ne peut pas retourner s’enfermer dans le noyau dur de son camp pour ensuite revenir vers tous les électeurs. S’il décide de revenir, il se présenterait devant les Français. Il serait absurde que Sarkozy se présente à des primaires."
Histoire d’enfoncer le clou, Henri Guaino a également estimé que "l’UMP n’est pas une copropriété entre Jean-François Copé, François Fillon et quelques autres, Alain Juppé ou Jean-Pierre Raffarin. Non, l’UMP appartient à ses militants, à ses adhérents, à ses électeurs, en tout cas on leur doit des comptes".