Henri Guaino, député UMP des Yvelines, était l'invité de Jean-Pierre Elkabbach, lundi sur Europe 1. L'ancien conseiller de l'Elysée a notamment commenté le retour sur la scène publique de Nicolas Sarkozy, ces dernières semaines. A-t-il bien démarré ? "Il a démarré", a simplement constaté Henri Guaino. "C'est difficile, c'était prévisible", a-t-il poursuivi. "Je l'ai toujours dit, je n'étais pas favorable à ce qu'il revienne par le parti".
Pour autant, si Nicolas Sarkozy venait à échouer, ce serait "une catastrophe pour la démocratie parce que ce sera une catastrophe pour l'opposition", a ajouté le député. Mais lorsqu'on lui fait remarquer qu'il restera tout de même Alain Juppé ou François Fillon pour incarner l'opposition, Henri Guaino se fait glacial : "il ne restera pas grand-chose..." Et de préciser : "Franchement, si le vide qu'il a laissé avait été rempli après son départ de l'Elysée, ça se saurait, non ?"
"Je ne connaissais pas Bygmalion". Alors que d'anciens cadres de l'UMP ont été mis en examen dans l'affaire Bygmalion, Henri Guaino assure qu'il ne connaissais pas en 2012 la société de communication accusée d'avoir émis de fausses factures pour camoufler un dépassement des dépenses de campagne de Nicolas Sarkozy. "Je ne connaissais pas Bygmalion, je n'ai jamais travaillé avec ses dirigeants, je n'ai jamais utilisé cette entreprise, j'ignorais totalement en quoi et comment elle intervenait dans la campagne présidentielle, ce n'était pas mon rôle", a martelé Henri Guaino.
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