Pour Marine Le Pen, avec la libération sur parole de Dominique Strauss-Kahn décidée vendredi, "la justice américaine vient de montrer la vérité sur la victime, il reste à faire la vérité sur les faits". Mais sur le fond, la patronne du Front national a écarté l’idée d’un retour de DSK dans le jeu politique. "J’ai perdu là mon meilleur adversaire, que ce soit juste ou injuste, dès le jour de son arrestation", a-t-elle ironisé au micro d'Europe 1.
Reste que si Dominique Strauss-Kahn revient en France, "les candidatures de Mme Aubry ou celle de M. Hollande apparaissent peut-être encore plus qu’avant comme des candidatures par défaut", assure Marine Le Pen qui pronostique pour le Parti socialiste "un affaiblissement pour la suite de la campagne électorale". Quant à la perspective hypothétique de voir DSK revenir dans la course à la présidentielle, la patronne du FN a estimé qu’on était là dans le domaine du "miracle".