Faut-il un candidat "exceptionnel" ou "normal" pour la présidentielle ? Le chef de l'UMP Jean-François Copé n'a pas voulu trancher lundi, soulignant toutefois en visant les socialistes que quand on brigue le poste, il faut avoir "la flamme" et ne pas "se faire prier". Invité à choisir entre un candidat "exceptionnel" (le qualificatif utilisé dimanche par Claude Guéant pour qualifier Nicolas Sarkozy) ou un candidat "normal" (François Hollande a déclaré vouloir incarner un président "normal"), Jean-François Copé, qui ambitionne de briguer la fonction suprême en 2017, a répondu que "à titre exceptionnel (...) je n'ai pas de réponse à cette question".
"Je n'ai pas envie de rentrer dans ce débat sémantique qui n'intéresse strictement personne", a ajouté le député-maire de Meaux sur BFM-TV.