L’affaire DSK, les accusations d’abus sexuels de Georges Tron sur deux femmes et maintenant, les déclarations de Luc Ferry sur l’éventuel scandale sexuel d’un ancien ministre à Marrakech. Une série de scandales en un peu moins d’un mois que l’on surveille avec attention au sommet de l’Etat.
"Tout cela peut faire d’énormes dégâts"
L’Elysée regarde de très près l’ensemble de ces révélations présumées et n’aurait pas du tout apprécié la sortie de l’ancien ministre de l’Education nationale. Luc Ferry a en effet formulé une accusation de pédophilie à l’encontre d’un ancien ministre, sans le citer, lundi soir sur Canal+.
"Tout cela peut faire d’énormes dégâts", a confié à Europe 1 un proche du chef de l’Etat, soulignant qu’"au nom de la transparence on assiste plutôt à une surenchère".
"La classe politique et les observateurs doivent faire attention", a-t-il prévenu, citant en exemple le cas de Nicolas Sarkozy. "Lui aussi est passé à la machine à laver", poursuit-on à l’Elysée. L’entourage du président de la République fait référence à ses problèmes de couple en son temps et plus tard au traitement médiatique de son divorce avec Cécilia Sarkozy.
Royal plébiscite la transparence
Ségolène Royal prône de son côté la transparence la plus totale. "Les petits travers, il faut en faire état", a déclaré à Europe 1 un de ses proches. "On n’a pas le droit d’avoir des failles, vis-à-vis des électeurs, surtout quand on brigue l’Elysée". Un message clairement destiné aux adversaires socialistes de Ségolène Royal à la primaire.