Il n'a plus que six jours pour convaincre. Cette semaine ressemblera à un sprint pour Nicolas Sarkozy, qui va continuer à ne parler qu'à son camp, aux 270.000 adhérents de l'UMP qui pourront voter le week-end prochain. En trois jours, l'ancien président tiendra trois meetings. Il sera à Angers lundi, à Boulogne mardi et à Nîmes mercredi.
Une interview au Figaro. Par ailleurs, alors qu'il ne s'est pas exprimé dans un média national depuis son grand retour au 20 Heures de France 2 en septembre, Nicolas Sarkozy donnera une interview au Figaro, manière de cibler les sympathisants de droite. Cet entretien sera réalisé lundi et publié dans la semaine.
Un message vidéo. Autre canal par lequel Nicolas Sarkozy tente de séduire les militants : les réseaux sociaux. Dimanche soir, l'ex-président a publié une vidéo adressée notamment à ses "chers amis de Facebook". "Nous approchons de la date fatidique", y explique-t-il, face caméra. "Ma légitimité sera la vôtre. Ensemble, nous allons construire la grande force politique du XXIe siècle".
Nicolas Sarkozy se lance donc dans une sorte de porte-à-porte : chaque militant doit être convaincu, un par un. Car l'équipe de campagne de l'ancien président sent bien que cette élection risque d'être plus compliquée que prévu. Alors qu'un plébiscite était attendu il y a deux mois, le camp Sarkozy s'est depuis employé à faire baisser la température.
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Ainsi, pas question de viser le score de maréchal (85%) réalisé par son champion lorsqu'il a été porté une première fois à la tête de l'UMP, en 2004. Invité dimanche du Grand Rendez-vous Europe 1/Le Monde/i>Télé, Brice Hortefeux a affirmé qu'être élu au premier tour, c'est-à-dire avec plus de 50% des voix, serait déjà "un très grand succès".
"Juppé l'a bien cherché". Quant à la polémique du week-end, les sifflets essuyés par Alain Juppé lors du meeting de Nicolas Sarkozy à Bordeaux, ce dernier n'a pas l'intention d'y revenir. "Il n'y a pas mort d'homme, Juppé l'a bien cherché", lâche l'un de ses proches.
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