Marine Le Pen, menacée par une levée de son immunité d'eurodéputée, a maintenu lundi les propos sur les prières de rues qui lui valent des poursuites, estimant qu'on veut l'incriminer pour "un délit d'opinion".
"Les Français feront une très grande différence entre taper dans la caisse, détourner de l'argent, l'escroquerie en bande organisée et être poursuivie pour un délit d'opinion", a lancé la présidente du FN sur LCI, reprenant les termes des mises en examen dans l'affaire de l'arbitrage Tapie.
Son délit est, à ses yeux, "d'avoir osé dire ce que tous les Français pensent, c'est-à-dire que les prières de rue - dont je leur indique qu'elles continuent à se dérouler sur le territoire français - sont une occupation". "Je le maintiens", "ma levée d'immunité parlementaire sera votée par mes adversaires politiques UMP-PS, cela ne me pose aucune problème", a poursuivi Mme Le Pen.