"J'espère être désignée par les Français, je fais tout pour cela", martèle Ségolène Royal au micro d'Europe 1. Il faut dire que la candidate à la primaire socialiste en vue de 2012 a encore du pain sur la planche. Dans un sondage Ifop publié mardi par France-Soir, qui demande aux sympathisants de gauche qui ils voudraient voir désigner comme candidat à l'issue de la primaire PS, elle plafonne à 13%, loin derrière les deux grands favoris François Hollande, qui recueille 42% des réponses, et Martine Aubry, à 40%. Parmi les seuls sympathisants socialistes, Ségolène Royal ne recueille que 9%.
Mais celle qui ambitionne de devenir "la présidente des solutions" ne se laisse pas décourager pour autant. Elle "accepte un certain nombre de sacrifices", comme passer un été studieux, à la rencontre des "Français qui ne partent pas en vacances". Elle finit également d'écrire un livre, dont la publication est prévue fin août, qui expose sa vision de la France et de la politique.
"Je ne suis pas favorable à une augmentation des impôts"
Pour l'ex-candidate en 2007, pas de doute, elle a toutes ses chances de l'emporter face aux deux éléphants qui caracolent en tête des sondages. "Je connais l'épreuve que représente" une campagne présidentielle, appuie-t-elle. Et elle insiste : à la primaire, "il n'y a pas que les socialistes qui peuvent venir voter". On se souvient que son investiture en 2007 avait été liée à la vague de nouveaux adhérents, à 20 euros, plus qu'au soutien de socialistes historiques.
Ségolène Royal compte bien se démarquer de François Hollande et de Martine Aubry : "je ne suis pas favorable comme eux à une augmentation des impôts", plaide-t-elle sur Europe 1. "Je gèlerai le prix du carburant dès mon élection, ainsi que le prix de l'énergie. Je n’accepte pas que la vie chère dévore le pouvoir d'achat des Français", poursuit-elle.