Marie-Arlette Carlotti a dénoncé dimanche un "fonctionnement à plein régime du clientélisme" lors du premier tour de la primaire socialiste qui doit désigner le candidat du PS à Marseille pour l'élection municipale du mois de mars.
"Personne n'avait vu jusqu'à présent ce système fonctionner avec une telle puissance, avec un tel sentiment d'impunité, à la vue de tous, avec des dizaines de mini-bus qui sillonnent la ville, avec des échanges d'argent, des intimidations, le tout avec une organisation que je qualifierai de paramilitaire", a dit à la presse la ministre déléguée aux Personnes handicapées et à la Lutte contre l'exclusion.
La candidate à la primaire PS à Marseille a dénoncé les moyens déployés qui, selon elle, "interrogent sur un contournement possible des règles de financement." Marie-Arlette Carlotti demande à la Haute autorité des primaires de "recueillir les comptes de campagne" de chaque candidat sous 24 heures "afin de constater dès cette semaine si les plafonds autorisés ont été ou non dépassés". La Haute autorité a fixé à 20.000 euros le plafond des dépenses pour chaque candidat.