L'INFO. Le scrutin qui désignera le candidat socialiste à l’élection municipale de 2014 se tient dimanche à Marseille. Si les électeurs ont été nombreux à faire le déplacement, des irrégularités auraient été constatées.
Le scrutin connait quelques ratés. Dimanche matin, certains bureaux de vote ont ainsi ouvert en retard car certains assesseurs n'étaient pas encore arrivés pour contrôler le bon déroulement du scrutin. Quelques soucis "d'acheminement et de dépouillement de kits" électoraux ont également eu lieu, a reconnu le président de la Haute autorité des primaires (HAP), Jean-Pierre Mignard.
Selon Le Parisien, des problèmes ont également été signalés dans les bureaux de vote du 15e arrondissement de Marseille : "des dizaines et des dizaines de personnes sont parties sans voter", fait remarquer un responsable du PS. "Les listes ont été trafiquées", accuse un proche de la candidate Samia Ghali.
La Provence a relevé une autre irrégularité : des personnes souhaitant voter dans ce même 15e arrondissement n’ont pu le faire car la date de naissance inscrite sur le registre du scrutin ne correspond pas à celle visible sur leur carte d'identité."Je suis choquée", a réagi la sénatrice Samia Ghali demandant que de nouveaux listings soient présentés dans l'après-midi, afin que les électeurs puissent voter. "Il y a 54 autres bureaux où les choses se passent normalement", a pour sa part répondu Alain Fontanel, secrétaire national aux Fédérations du PS.
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Une participation "particulièrement élevée". La participation à la primaire socialiste citoyenne de Marseille est "particulièrement élevée et comparable, avec près de 6.000 votants à la mi-journée, à celle de la primaire présidentielle", a déclaré dimanche Alain Fontanel.
Il a également admis qu'il y avait dans un bureau du XVe arrondissement de la ville "des discordances de dates de naissance" et qu'au "bénéfice du doute les personnes concernées n'ont pas voté", soit quelques dizaines d'électeurs.
En raison de l'affluence, la Haute autorité des primaires n'exclut pas de prolonger l'ouverture des bureaux, mais c'est une décision qui doit être prise par la commission électorale. La HAP avait indiqué qu'il n'y avait rien d'illégal dans le fait d'affréter des bus pour faire venir les électeurs.