Henri Guaino, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, met en garde ses "amis" de l'UMP contre les conséquences d'une primaire à droite pour la présidentielle de 2017, l'estimant même superflue si l'ancien chef de l’État devait être candidat, dans une interview à paraître dans le Journal du Dimanche.
"Je voudrais que chacun mesure bien à quel point (la primaire) est contraire à l'esprit de la Ve République", déclare Henri Guaino. A ses yeux, ce processus - sur lequel Jean-François Copé et François Fillon se sont mis d'accord cette semaine - fait d'un candidat "le prisonnier d'un camp" et rend "encore plus difficile qu'il devienne un jour 'l'homme de la nation', que doit être un président de la Ve République".
Pour le député UMP des Yvelines, cela s'apparenterait finalement à un retour à la IVe République, "c'est-à-dire au régime des partis qui nous a conduits à la catastrophe".