Le socialiste Malek Boutih, soutien de François Hollande pour la primaire PS, a critiqué mardi le ralliement du strauss-kahnien Jean-Christophe Cambadelis à Martine Aubry, y voyant la constitution d'une équipe où "si l'un coule tout le monde coule". "On voit bien que l'équipe qui a fait le congrès de Reims avec Martine Aubry, dans des conditions un peu rocambolesques, est une équipe" dont les membres sont "maintenant de gré ou de force collés" les uns aux autres, a déclaré Malek Boutih dans une vidéo en ligne sur publicsenat.fr.
"Si l'un coule tout le monde coule. Ils avaient même appelé ça entre eux le pacte de Marrakech. Un des leurs a déjà coulé à New York. Et donc ils sont obligés de se soutenir", ajoute-t-il. "Tout s'est effondré du jour au lendemain", après la mise en accusation de leur champion pour crimes sexuels à New-York et "désormais ils s'accrochent à l'espérance de Martine Aubry", affirme aussi Malek Boutih. "Quelqu'un qui se reconnaissait dans le programme ou les contours d'un discours comme celui de Dominique Strauss-Kahn est quand même plus proche d'un François Hollande que d'une Martine Aubry qui propose le retour à la retraite à 60 ans et les 35 heures", lance également l'ex-président de SOS racisme.