François Hollande, candidat à la primaire socialiste, a jugé vendredi que faire une pause dans le processus des primaires serait "une contrainte supplémentaire". En déplacement à Dijon, François Hollande était interrogé par la presse sur les propos du député-maire PS d'Evry Manuel Valls, proche de Dominique Strauss-Kahn, demandant de "mettre pour le moment" la primaire du PS pour la présidentielle "entre parenthèses", sans pour autant demander sa suppression.
"Qu'il y ait une retenue pendant la période qui est celle de l'épreuve que connaît un homme qui aurait pu être un candidat dans les primaires, je trouve tout à fait normal, presque nécessaire", a-t-il dit. "Mais nous avons un calendrier", a-t-il dit, rappelant qu'"au mois d'octobre" auront lieu les primaires. "C'est dans quatre mois", a-t-il insisté.