Se mettre en ordre de bataille au plus vite en vue de la présidentielle de 2012. Accélérer la désignation du candidat PS lors des primaires, prévues en théorie en octobre 2011. Au sein du camp socialiste, les appels en ce sens se multiplient.
De François Hollande qui a appelé à "un remaniement interne", à Manuel Valls en passant par Ségolène Royal ou encore Benoît Hamon, plusieurs membres du parti ont demandé de manière plus ou moins explicite à Solférino d’accélérer la cadence des primaires.
Aubry ne veut pas en entendre parler
Une demande qui devrait rester lettre morte puisque les deux favoris pour la présidentielle n’entendent pas changer le calendrier. Du côté du directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, organiser les primaires plus tôt reviendrait à l’handicaper dans la compétition, voire à l'en exclure, puisque son mandat à la tête du FMI court jusqu’en novembre 2012.
Martine Aubry, elle, estime qu’il "n' y a pas vraiment de raison de changer les choses". La désignation "entre le 15 octobre et le 15 novembre (NDLR : 2011) est un bon tempo", a insisté son conseiller politique, François Lamy.
Première réunion mardi prochain
En l'état, le calendrier, approuvé par les militants en 2009, prévoit un dépôt des candidatures en juin et un scrutin en octobre, après les sénatoriales. Coïncidence ou pas, le comité national d'organisation des primaires, présidé par la première secrétaire, tiendra sa première réunion mardi prochain. Les débats risquent d’être agités.