"Cette décision qui repousse la comparution de Jacques Chirac devant la justice est une nouvelle illustration du "deux poids, deux mesures" appliqués aux justiciables", a déclaré mardi Olivier Besancenot, dans un communiqué. Plus tôt dans la journée, le tribunal correctionnel de Paris a reporté, en raison d'un problème de procédure, le procès de l'ancien président, poursuivi pour détournement de fonds publics quand il était maire de Paris.
"Pour les uns, c'est comparution immédiate, peines planchers; pour l'ancien président de la république, c'est l'impunité dû à son statut de président et ensuite la bataille judiciaire pour mettre en avant la prescription, l'objectif étant que J. Chirac ne soit jamais jugé", a ajouté le leader du NPA avant d'asséner : "Tout cela est scandaleux et ne peut qu'alimenter une défiance encore plus exacerbée contre les hommes politiques au-dessus des lois".