Le tribunal correctionnel de Paris dira jeudi si l'ex-magistrate et candidate écologiste à la présidentielle Eva Joly s'est rendue coupable ou non de diffamation vis-à-vis du ministre des Sports David Douillet, qu'elle avait accusé en 2009 de disposer de comptes dans un paradis fiscal.
Lors de l'audience du 27 octobre, l'avocat de M. Douillet, Me Philippe Blanchetier, avait réclamé quelque 25.000 euros de dommages et intérêts à Eva Joly.
"On demande un centime par auditeur", avait justifié le conseil, qui poursuit également France Inter. "Eva Joly n'est pas un petit blogueur, mais un ancien juge d'instruction", avait alors plaidé Me Blanchetier. "Elle sait la portée qu'on peut accorder à de tels propos."