La France a "une position équilibrée" au Proche-Orient à l'égard des Israéliens et des Palestiniens, a assuré mardi à l'Assemblée nationale le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, sans évoquer des propos très critiques de Nicolas Sarkozy sur Benjamin Netanyahou. "Dans son discours à l'Assemblée générale des Nations unies, le président de la République a dit de façon très claire que si la sécurité d'Israël était en cause, nous serions rangés au côté d'Israël", a fait valoir Alain Juppé lors d'une discussion sur les crédits de son ministère pour 2012. "Mais il a dit en même temps qu'il n'était plus possible d'accepter après autant de décennies que l'Autorité palestinienne ne se voit pas petit à petit reconnaître le statut d'Etat."