Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a réaffirmé mercredi ses réserves à l'égard de l'instauration d'une dose de proportionnelle aux législatives, proposée dimanche par Nicolas Sarkozy, estimant qu'il ne s'agissait pas d'un "point majeur pour la France".
"Je suis plutôt pour des majorités et des oppositions qui soient claires", a déclaré Jean-François Copé sur France 2. "Il ne faut pas se tromper. Ce n'est pas le point majeur pour la France, le mode de scrutin. C'est une question parmi d'autres", a-t-il ajouté. Et de toutes façons, "techniquement, on ne peut pas changer deux mois avant les élections un mode de scrutin. Cela ne serait pas conforme à la tradition républicaine", a-t-il conclu.