Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement et ministre du Droit des femmes, a assuré mardi sur Europe 1 qu'elle n'était "pas pour la prohibition ou l'interdiction de la prostitution". "Le constat est simple : la France est un pays abolitionniste depuis des décennies", a-t-elle affirmé, jugeant qu'il s'agissait d'un "idéal de long terme".
"Se donner les moyens d'atteindre cet idéal, c'est d'abord considérer les victimes", a estimé la ministre. "La question de la pénalisation du client est en revanche posée", a-t-elle ajouté. Une "conférence de consensus" doit être organisée sur le sujet. "Ça met six mois pour se préparer", a-t-elle indiqué.