Hasard du calendrier (ou non), alors que les Amis de Nicolas Sarkozy tiennent mercredi leur premier colloque, Jean-Pierre Raffarin se livre dans l’Etat de l’opinion, une revue éditée par TNS Sofres en collaboration avec Le Seuil, à une véritable charge sur l’ancien président et la façon dont il a mené sa campagne de 2012. L’ancien Premier ministre identifie cinq raisons pour analyser l’échec, et ajoute, selon un blog du Monde, que "si une seule de ces cinq occasions avait été saisie, la victoire eut été possible".
Jean-Pierre Raffarin reproche notamment à Nicolas Sarkozy sa stratégie de droitisation et sa pratique trop personnelle du pouvoir, qui l’a coupée des réalités. Le sénateur de la Vienne estime aussi que l’ancien chef de l’Etat aurait dû changer de Premier ministre à l’automne 2010 et qu’il a fait cadeau du Sénat à la gauche.