Besoin d’un brief sur la journée politique ? Europe1.fr vous propose un résumé de ce qui s’est passé aujourd’hui, en 3 minutes chrono’.
ILS L’ONT DIT
# Le mot du jour : "s…"
Le mot (de trop) du jour est signé Jacques Séguéla. Invité de Radio Néo, le publicitaire qualifie vertement la chroniqueuse d’On n’est pas couché Audrey Pulvar de "salope". "Je comprends la méchanceté, je l’aimais bien chez Zemmour et Naulleau, car il y avait du talent et de l’intelligence. Audrey Pulvar, elle, elle est bête et méchante", a encore argumenté le soutien déclaré à Nicolas Sarkozy dans le cadre du Gros Squat.
"Mes mots ont dépassé ma pensée", a ensuite concédé Jacques Séguéla dans un courrier que Le Lab d’Europe 1 s’est procuré.
# L’excuse du jour : Bernadette regrette
L'autre mea culpa de la journée est à imputer de Bernadette Chirac. L'épouse de l'ancien président jure avoir employé un mot "un petit peu trop fort" vis-à-vis de François Hollande, lorsqu'elle avait affirmé qu'il n'avait "pas le gabarit d'un président de la République", dans une interview publiée jeudi sur le site Internet de Nice-Matin. "Qu'est-ce que je vais vous dire sur François Hollande ? Je vais vous dire la chose suivante : oublions cela. Est-ce qu'il ne vous est pas arrivé dans la vie une fois de dire un mot qui soit un petit peu trop fort par rapport à ce qu'on pensait ?", s’est-elle excusée.
ILS L’ONT FAIT
#Le fait du jour : Fillon fait polémique
"Ce que je peux remarquer, c'est qu'il y a quand même des coïncidences : à chaque fois que François Hollande est un peu en difficulté dans les sondages, on trouve de nouvelles affaires qui naissent ou réapparaissent". Dans la matinale de France Inter, François Fillon a réagi aux derniers développements de l'affaire Bettencourt, marquée il y a une semaine par le placement en détention provisoire de Patrice de Maistre pour des délits présumés d'abus de faiblesse et d'abus de confiance peut-être liés au financement de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007. Ces propos constituent une nouvelle atteinte à "l'indépendance de la justice", a fustigé François Hollande bien que le Premier ministre ait "retiré » ses propos.
# L’image du jour : Hollande, Sarkozy et un Déjeuner sur l’herbe
Crise financière, crise des déficits, crise de l'euro : la France serait-elle "dans le déni" ? L'hebdo The Economist croit avoir la réponse : c'est "oui". Dans sa dernière édition, le magazine britannique fait sa couverture sur "la plus frivole" des élections présidentielles.
Pour illustrer cette campagne "sans sujet de fond", The Economistreprend une peinture célèbre de la culture française : Le déjeuner sur l'herbe d'Edouard Manet, en remplaçant les visages par ceux de Nicolas Sarkozy et François Hollande.
# Le chiffre du jour : 16
Dans une tribune signée sur Mediapart, 16 dirigeants et militants du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) annoncent qu’ils ne voteront pas pour le candidat de leur parti, Philippe Poutou. Ils préfèrent Jean-Luc Mélenchon, seul capable, à leurs yeux, de rassembler la gauche.