Appel à la retenue.Pour la première fois vendredi, Nicolas Sarkozy s’est exprimé sur l’affaire DSK. "Je pense que tout ceci est suffisamment triste pour que l'ensemble des responsables politiques essaient de garder de la hauteur de vue et de la dignité", a déclaré le chef de l'Etat lors d'un discours à Deauville en marge du G8. "Devant tous ces évènements, il y a des sentiments mêlés qui peuvent être contradictoires et appartiennent à l'intime de chacun. Je ne crois pas qu'en tant que chef de l'Etat j'aie à prendre parti", a-t-il tranché.
Cafouillage. François Fillon a reconnu la cacophonie gouvernementale quant au démontage des panneaux signalant des radars fixes. "Il y a eu des problèmes de réglages", a reconnu le Premier ministre sur le ton de la confidence, dans les jardins de Matignon. "Mais ça y est, c’est terminé. Maintenant, les radars ne seront plus signalés systématiquement", a-t-il lancé, pour mettre fin au débat qui a secoué la majorité.
Mauvais rêve.Dans une lettre adressée au personnel du FMI, DSK, accusé de crime sexuel, justifie sa démission : "Je ne peux accepter que le Fonds - et vous mes chers collègues - doive de quelque manière que ce soit partager le cauchemar que je suis en train de vivre. Il fallait donc que je parte" écrit l’ancien patron du FMI.
Féministe. "Le temps où l'on pouvait "baiser" les soubrettes en toute impunité est révolu", a asséné mercredi Eva Joly, dans une interview au JDD.fr. La candidate à la primaire d'Europe Ecologie - Les Verts a fustigé le "machisme" des "copains", dénonçant certaines réactions suite à l'affaire DSK. Pour elle, "cette affaire doit nous faire réfléchir sur l'état des rapports entre les sexes dans notre pays".
Polémique. "Les deux tiers des échecs scolaires, c'est l'échec d'enfants d'immigrés", a asséné dimanche Claude Guéant, s’attirant les critiques de l’opposition. Mercredi, à l’Assemblée nationale, il a confirmé ses propos, sous les huées de l’opposition. "C'est vrai, et ce sont les chiffres de l'Insee, qu'il y a deux tiers des enfants d'immigrés qui se trouvent sortir de l'appareil scolaire sans diplôme", a lancé mercredi le ministre de l’Intérieur.
Théorie du complot. Accusé de harcèlement sexuel par deux employées, Georges Tron a formellement démenti ces allégations. Le secrétaire d’Etat à la Fonction publique y voit là un lien avec l’affaire DSK : "Je ne suis pas naïf, on cherche à faire écho à une affaire qui se passe de l’autre côté de l’Atlantique...".
Gauche caviar. Benoit Hamon s’est montré embarrassé par le luxueux appartement new yorkais dans lequel DSK est assigné à résidence. "Je comprends que cela puisse choquer des millions de Français d'entendre parler de loyers pareils, de loyers aussi importants", a concédé jeudi le porte-parole du PS sur France Inter, qui a avancé le chiffre de 35.000 euros mensuels de loyer. Et de tempérer : "Ce n'est un secret pour personne que Dominique Strauss-Kahn compose avec son épouse un ménage fortuné et donc ils ont loué cette maison. C'est vrai que ce sont des prix qui apparaissent pour nous tous, pour les Français, extrêmement élevés".
Happy Birthday. Alors que Barack Obama soufflera ses 50 bougies le 4 août, le président américain a déjà formulé ses vœux, lors du G8 qui se tenait à Deauville : "Un taux de chômage bien plus bas. Et des prix de l'essence moins élevés. Ce seraient des cadeaux parfaits pour mon anniversaire."