Dans la majorité comme dans l’opposition, Manuel Valls, l’ambitieux ministre de l’Intérieur, ne laisse pas indifférent. Et les compliments ne viennent pas toujours d’où l’on croit. Europe1.fr vous propose de deviner qui a dit…
>>> Qui a dit : "Je soutiens tout à fait sa politique" ?
Réponse. Son prédécesseur place Beauvau, Claude Guéant. Sur Europe 1, jeudi matin, l’ancien ministre de l’Intérieur n’a pas tari d’éloges sur son successeur. "Manuel Valls tient des discours très fermes auxquels je souscris tout à fait". Claude Guéant a aussi adressé un bon point à son successeur pour sa gestion des manifestations après le film anti-islam Innocence of Muslims. "Je soutiens tout à fait sa politique", a-t-il assuré. "Il a décidé d’interdire les manifestations et il a raison", a estimé Claude Guéant.
>>> Qui a dit :"Sarkozy est une référence pour lui" ?
Réponse. Le député UMP Eric Ciotti. "C’est vrai que sur certains sujets, Manuel Valls peut donner l’impression de faire preuve d’un plus grand réalisme, j’ai l’impression que Nicolas Sarkozy est une référence pour lui", a assuré, sans rires, le secrétaire national UMP à la sécurité, Eric Ciotti, jeudi, sur France Inter.
>>> Qui a dit : "Il me déplaît beaucoup" ?
Réponse. Le député européen Daniel Cohn-Bendit. Comme on lui demandait sur BFMTV et RMC si le socialiste était un bon ministre de l'Intérieur, Dany le Vert a confié : "un bon ministre de l'Intérieur, c'est sûrement quelqu'un qui me déplaît beaucoup" (…) Alors, Manuel Valls lui déplait ? "Oui, il me déplaît beaucoup" a répondu Cohn-Bendit, le qualifiant de "très désagréable".
>>> Qui a dit : "Il n’est pas de droite, Manuel Valls" ?
Réponse. Le député socialiste Razzy Hammadi. Sur France Inter, l’élu de Seine-Saint-Denis a lancé : "Il n’est pas de droite Manuel Valls, il est de gauche, il est socialiste, il fait le job, on n’est pas d’accord sur tout, sinon ça se saurait et je l’aurais soutenu aux primaires", a-t-il poursuivi. "Considérer que Manuel Valls est un homme de droite, c’est inacceptable", a dit le jeune député.
>>> Et qu’en pense le principal intéressé ?
Loin de l’agacer, la comparaison avec Nicolas Sarkozy l’amuserait, au contraire. "Si cette comparaison fait référence à l'énergie, à l'envie de réussir, pourquoi pas", a-t-il confié, dimanche, sur France 2. Les louanges de la droite lui serviraient même à entretenir son excellente cote de popularité dans les sondages.