Valérie Pécresse, chef de file de l'UMP à la Région Ile-de-France, a demandé mardi une meilleure indemnisation des usagers des transports publics en cas de service dégradé, à la veille du conseil d'administration du Stif devant voter le contrat quadriennal avec la RATP. "Une semaine après le grand cafouillage dans les transports franciliens", Valérie Pécresse "proposera d'améliorer ce contrat en prévoyant notamment une meilleure indemnisation des usagers en cas de dégradation importante de la qualité de service et un système d'évaluation du Stif", selon un communiqué.
"Actuellement le respect par la RATP de ses obligations donne lieu à un système de bonus/malus", rappelle Mme Pécresse qui estime que pour être "véritablement incitatif" cette enveloppe soit "portée à 50 millions d'euros au lieu de 28" comme prévu dans le nouveau contrat. Elle demande, "au nom de la transparence", que soit rendu public "chaque année le montant de ce bonus/malus" et demande que le malus (somme de fait non versée par le Stif à la RATP, ndlr) soit "reversé aux usagers sous la forme d'une réduction tarifaire".
De plus, "en cas de dégradation anormalement importante des transports, l'indemnisation des usagers doit être fonction du préjudice réellement subi et non pas limitée à un demi-abonnement mensuel par abonné et par an, comme le propose le futur contrat", estime Mme Pécresse, ajoutant qu'elle ne devait pas concerner que le RER mais aussi les bus et métros.