Le président du groupe UMP Christian Jacob a estimé mardi que les députés qui ont écrit au Premier ministre pour protester contre les mesures gouvernementales pour la sécurité routière n'avaient "pas tort" et il a appelé à reprendre "le chemin de la concertation".
"Ils n'ont pas tort, les députés sont des législateurs mais ce sont aussi des capteurs sur le terrain et tous mes collègues parlementaires qui signent cette lettre font remonter ce qu'ils ressentent sur le terrain, sur la brutalité, la manière dont la décision a été prise", a déclaré Christian Jacob sur RTL.
Face à la hausse de la mortalité sur les routes, "il faut prendre un certain nombre de mesures pour arriver à faire diminuer à nouveau le nombre de morts et de blessés", a admis Christian Jacob. Mais ces décisions, "assumons-les dans la concertation, c'est ça le coup de gueule des députés", a lancé le député de Seine-et-Marne.