Officiellement, le gouvernement a signé la fin du psychodrame politique suscité par l’affaire des radars. La bataille qui opposait le gouvernement et les députés UMP sur la suppression des panneaux avertisseurs a en effet débouché mardi sur un accord.
Christian Jacob tire son épingle du jeu
La concession a été obtenue lundi par le patron des députés UMP, Christian Jacob, qui a soumis son plan de sortie de crise au ministre de l'Intérieur Claude Guéant. Les panneaux avertisseurs seront bien supprimés, mais ils seront remplacés par des radars pédagogiques.
Une victoire des députés frondeurs sur François Fillon, qui n’a pas été vraiment été aidé par Claude Guéant. En effet, la communication a été pour moins chaotique mardi midi. Pendant que le ministre de l’Intérieur annonçait la suspension des retraits de panneaux, le Premier ministre, lui, prônait leur suppression.
"Fillon s’est pris une claque"
Matignon et place Beauvau nient toute divergence. Mais la séquence rappelle toutefois l’époque où Claude Guéant, du temps où il était secrétaire général de l’Elysée, court-circuitait régulièrement le chef du gouvernement.
D’où ce mot d’un proche de Jean-François Copé : "dans cette histoire, c’est François Fillon qui s’est pris une claque".