Tous les matins, Laurent Guimier et la rédaction d'Europe 1 sélectionnent pour vous le meilleur des déclarations et des petites phrases politiques du jour.
Au lendemain du premier tour de la présidentielle, c'est le score de Marine Le Pen qui fait jaser ce lundi. Et surtout à droite. Une question se pose désormais : comment convaincre les électeurs de Marine Le Pen de voter pour Nicolas Sarkozy ? Pour Jean-Pierre Raffarin, il faut faire preuve de prudence. L'ancien Premier ministre estime que virer à droite toute serait une erreur fatale. La solution ? Séduire le centriste François Bayou, seul candidat représentant selon lui les valeurs de l'humanisme. "On ne gagne pas sans François Bayrou", a mis en garde sur iTélé celui qui se présente comme un homme d'expérience.
Au FN, ne pas être dragué, on s’en moque. Florian Philippot, le patron de la stratégie de la campagne Le Pen, se concentre sur la suite. Et il voit déjà loin. Sur Europe 1, il a estimé que le départ éventuel de Nicolas Sarkozy, ce sera la fin de l’UMP. Imaginons que Nicolas Sarkozy perde cette élection, que resterait-il derrière lui ? "Rien", répond Florian Philippot, "un champs de ruine". Le jeune frontiste évoque une guerre des chefs entre François Fillon, Alain Juppé et Jean-François Copé qui ferait exploser le parti.
Au Front de gauche, ce n'est pas encore l'heure de la dolce vita. Hier, le parti de Jean-Luc Mélenchon a déçu avec un peu plus de 11% des suffrages et surtout un appel à voter François Hollande pas franchement explicite hier soir. Faux, répond ce lundi sa porte-parole Clémentine Autain. Sur France Inter, elle a affirmé que le Front de Gauche était prêt à s'impliquer corps et âme dans la campagne pour battre Nicolas Sarkozy. "De tout notre corps et de toute notre raison", a assuré la militante féministe.
On termine par le dernier mot à l’homme qui est arrivé en tête du premier tour. C'était à 4h du matin devant le 59 avenue de Ségur à Paris. François Hollande tout juste sorti de son QG vient de boucler le texte de sa profession de foi pour le second tour. "Je me sens comme quelqu'un qui a rempli ses objectifs et qui va aller dormir", a confié le candidat socialistes aux journalistes présents la voix cassée.
"Mais l'UMP sera déchiré !" (Florian Philippot) :