Mardi 4 octobre
Jean-François Copé n’a jamais adoré Jean-Louis Borloo. Il lui trouve désormais : "beaucoup de sagesse et de responsabilités.
Thierry Mariani n’a pas les modérés pour tasse de thé. Il déclare à haute voix que le président du parti Radical est "une personnalité qui a compté et qui comptera dans l'avenir".
Frédéric Lefebvre est connu pour ses saillies. Il dit maintenant du député du Nord que "c'est une grande voix de la majorité".
Maurice Leroy, quoique centriste, n’était pas de ses fans. Il salue "un comportement d'homme d'Etat".
Christian Jacob ne prise guère ni les avocats parisiens ni les centristes. Il dit désormais de Borloo que l’ "on a besoin de ses compétences, de son talent".
Gageons que si Borloo n'avait pas renoncé, il n'aurait reçu d’aucun des sarkozystes qui précèdent cette salve de compliments. Conclusion : pour se faire encenser, il suffit de laisser entendre que l'on sera candidat à l'élection présidentielle, et de renoncer.