L'INFO. Elle va sortir de l'ombre. Encore inconnue médiatiquement, Virginie Calmels l’ancienne patronne d’Endemol, se lance dans la bataille électorale de décembre prochain dans la grande région Aquitaine-Poitou-Charentes-Limousin, à la demande d'Alain Juppé. La suite d'une ascension fulgurante au sein de l'équipe rapprochée du maire de Bordeaux.
Une Thatcher à la française. Au lendemain des départementales, voyant que les barons de l'UMP ne se bousculaient pas au portillon, Alain Juppé a eu l'idée de proposer son adjointe à l'économie à la mairie de Bordeaux. Nicolas Sarkozy s'est renseigné pour être certain de ne pas froisser de barons locaux, puis il a donné son feu vert. Virginie Calmels, elle non plus, n’a pas tergiversé, "mais elle a pris le temps de la réflexion" raconte un membre de l’équipe, disant d’elle que "c’est une guerrière". Une description qui ne déplait pas à l'ancienne papesse de la téléréalité qui, en privé, se reconnait un petit coté Thatcher à la française, classique et un peu raide.
"La défaite de Calmels pourra être mise sur le compte de Juppé !" Dans la petite équipe Juppé, Virginie Calmels s’est rapidement fait une place et a trouvé sa marque de fabrique. Son job : passer les notes des technos à travers le filtre du monde de l’entreprise. Et quand les propositions sont inapplicables concrètement, alors elle le fait savoir à Alain Juppé. Mais cette femme de tempérament " - "la candidate Juppé", s'amusent les proches de Nicolas Sarkozy - va désormais devoir prendre la route seule et jouer pour elle. Tout en sachant pertinemment qu'une défaite serait imputée à son mentor Alain Juppé. "La région étant jugée imprenable à la gauche, la défaite de Calmels pourra être mise sur le compte de Juppé !", s'amuse déjà un sarkozyste. Un sacré défi pour Virginie Calmels.
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