Dominique de Villepin, candidat à l'élection présidentielle, a réaffirmé mardi ne pas être concerné par l'affaire dite des "Relais et Châteaux" et contesté l'interprétation faite d'écoutes téléphoniques le mettant en cause, qu'il a jugées "tronquées". Selon des retranscriptions d'écoutes, le fondateur de République solidaire (RS) aurait tenté de dissuader le président de l'association "Relais et Châteaux" d'ébruiter une affaire judiciaire concernant son prédécesseur, mis en examen à Strasbourg. Interrogé sur ce dossier mardi lors d'une conférence de presse, Dominique de Villepin a ironisé en s'étonnant que les journalistes s’intéressent "à la politique du tourisme en France". "Mais, comme je l'ai déjà dit, je n'ai rien à voir avec cette affaire", a-t-il ajouté.
"La rencontre sympathique que j'ai eu avec l'actuel président des Relais et Châteaux n'était sur aucune des bases d'aujourd'hui puisque j'ignorais tout de cette affaire et donc, toute interprétation malveillante est évidemment fausse", a-t-il assuré. "J'avais un ami qui était dans la difficulté. Il ne m'avait rien indiqué (de cette affaire) et rien à l'époque ne permettait de le mettre en cause. A aucun moment je n'ai fait pression, à aucun moment je ne suis intervenu. Je n'ai rien à voir avec cette affaire", a martelé l'ex-Premier ministre de Jacques Chirac.