L'ouverture d'une usine Renault géante au Maroc illustre le gouffre qui existe entre les paroles et les actes du gouvernement français qui, en tant qu'actionnaire, aurait pu l'empêcher, a déclaré dimanche François Hollande.
Le candidat socialiste à l'élection présidentielle a condamné le fait que le gouvernement ait "laissé faire". "Quand on est au capital, on pèse", a-t-il dit sur Canal +. "Vous vous rendez compte, l'écart entre les paroles et les actes? Au moment où se prononcent des phrases définitives sur le 'produire français', et bien voilà, un acte fait en toute impunité", a-t-il ajouté en précisant que, s'il était élu, il poserait des "règles" et exigerait "une stratégie".