Les efforts demandés par la direction de Renault aux salariés dans le cadre des négociations sur l'amélioration de la compétitivité des usines françaises du constructeur automobile sont jugés modérés par Arnaud Montebourg, qui invite ainsi implicitement les syndicats à signer un accord.
"Je préfère des efforts, modérés certes plutôt que des faillites, des fermetures et des pertes de substance industrielle", souligne le ministre du Redressement productif dans un entretien publié vendredi dans le quotidien régional La Voix du Nord. Renault s'est engagé à pérenniser ses sites français et à leur allouer des volumes de production supplémentaires en échange de concessions des salariés sur la mobilité, le temps de travail et les salaires.