Philippe Marini, rapporteur général (UMP) de la commission des Finances du Sénat, suggère vendredi d'inclure les taux réduits de TVA bénéficiant à la restauration dans le "large coup de rabot" sur les niches fiscales qu'il appelle de ses voeux pour lutter contre les déficits.
"Il faut faire entrer un maximum de niches dans ce large coup de rabot", explique le sénateur-maire de Compiègne (Oise) dans un entretien à Libération. Y compris les abattements de charge sur les bas salaires? "Oui", répond-il, "même chose pour les taux réduits de TVA bénéficiant à la restauration ou aux travaux dans les bâtiments".
Fin juillet, le président Nicolas Sarkozy a renouvelé son engagement de ne pas revenir sur le taux réduit de TVA (5,5%) bénéficiant à la restauration depuis 2009, une mesure jugée pourtant coûteuse pour les finances publiques (2,4 milliards d'euros par an), et qui ne s'est pas traduite par une baisse des prix visible pour les consommateurs.