L'INFO. Les élections cantonales, c'est déjà dans trois mois. Au Parti socialiste, au Front national ou à l'UMP, on s'active donc pour se préparer. Mais pas chez les écologistes, profondément divisés et qui ne savent plus trop où est leur boussole. Nombre d'entre eux ont d'ailleurs décidé de quitter Europe Ecologie - Les Verts. Y compris chez les adhérents, qui sont passés de 9.000 à 5.000.
>> EN VIDEO - Hollande se donne un an pour reconquérir les écolos
Le chacun pour soi domine. "Il ne se passe plus rien chez les verts, le parti est en état de mort cérébrale". En une phrase lapidaire, un parlementaire écologiste résume l'état d'esprit du moment dans sa famille politique. Depuis la débâcle des municipales et les divisions sur l'opportunité - ou non - de quitter le gouvernement, c'est le chacun pour soi qui domine. L'un des responsables du parti compare les troupes écolos aux armées gauloises à Alésia : après la défaite, c'est le sauve qui peut général pour tenter de protéger son territoire.
>> LIRE AUSSI - Le Pen et l'écologie : "un habillage vert, rien de plus"
Duflot, "elle est nulle part". Mais que fait Cécile Duflot dans ce marasme généralisé ? "Elle est nulle part", répondent en chœur les parlementaires interrogés sur leur ancienne patronne. "Depuis qu'elle est sortie du gouvernement, Cecile Duflot s'est refusée à tout choix stratégique", décrypte l'un de ses proches.
>> LIRE AUSSI - C'est quoi l'écologie d'extrême droite ?
Les 3 options de Duflot. L'ancienne ministre du Logement a trois possibilités : rejoindre Jean-Luc Melenchon, rester toute seule et faire un tout petit score à la présidentielle ou enfin revenir au gouvernement. Pour l'heure, Cecile Duflot a choisi… de ne pas choisir. L'année 2015 sera pourtant cruciale pour les écolos, avec les régionales et la conférence climat. Selon les défenseurs de la ligne "retour au gouvernement", toute cette incertitude pourrait bien finir en scission.