Seize élus socialistes publient une tribune dans laquelle ils soutiennent les expulsions de Roms.
Après les critiques de Cécile Duflot, Benoît Hamon et d'Henri Emmanuelli, c'est au tour des soutiens de Manuel Valls de faire entendre leur voix. Seize élus socialistes publient une tribune dans le Journal du dimanche pour soutenir le ministre de l'Intérieur. Les signataires saluent l'action de Manuel Valls contre les campements illicites de Roms. Ce dernier a semé le trouble dans son propre camp en niant la volonté d'intégration d'une majorité de Roms.
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"Sortir de l'hypocrisie". Dans leur tribune, ces maires ou premier adjoint appellent à l'unité de la gauche et du PS sur ces questions. Ils estiment notamment que la gauche devrait assumer cette posture. "En tant qu'élus de gauche, nous voulons sortir de l'hypocrisie qui consiste à faire croire que parce qu'elle est humaniste, la gauche devrait laisser faire", peut-on lire dans la tribune, notamment signée par l'ancien ministre, Daniel Vaillant, et le maire de Lyon, Gérard Collomb.
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"Cette action, nous la soutenons". Les signataires, parmi lesquels les maires de Saint-Etienne, Argenteuil, Villeneuve d'Ascq ou Villeurbanne, dénoncent ainsi la "réalité humainement inacceptable" de "l'installation illicite aux portes et au cœur de nos villes de bidonvilles où vivent des populations d'origine Rom".
Ces élus détaillent les raisons qui motivent les expulsions de Roms. "C'est pour cela qu'à la suite de décisions de justice ou pour des raisons d'ordre public, le plus souvent à la demande des élus de tout bord politique qui, comme nous, relaient les attentes légitimes et parfois l'exaspération des habitants, le ministre de l'Intérieur fait procéder à des évacuations de campements. Cette action, nous la soutenons", insistent les signataires.
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"L'avenir des Roms est dans leur pays d'origine". Sur la même ligne que Manuel Valls qui avait estimé que "les solutions d'intégration" ne peuvent "concerner que quelques familles", ces élus socialistes affirment que "l'avenir des communautés Roms est principalement dans leur pays d'origine". Elles "doivent pouvoir y bénéficier de conditions de vie décentes qui ne les contraignent plus au départ". D'où un appel au "renforcement de la coopération décentralisée avec les collectivités locales roumaines".