La présidente PS de la région Poitou-Charentes, Ségolène Royal, a qualifié jeudi à La Rochelle de "forme de fraude électorale" la campagne du dissident socialiste Olivier Falorni, qu'elle affrontera dimanche au second tour des législatives.
"C'est une forme de fraude électorale d'aller chercher des voix de droite et d'extrême droite en se prétendant de gauche tout en n'étant pas clair sur son comportement personnel", a affirmé à la presse Mme Royal à l'issue d'une distribution de tracts à la sortie d'une école. Olivier Falorni "trompe ses électeurs" en se disant "DVG (divers gauche, ndlr) et en faisant ses réunions publiques avec des élus UMP", a expliqué Mme Royal. Elle a affirmé qu'un élu UMP du conseil général de Charente-Maritime avait assisté mercredi à un meeting de son adversaire sur l'île de Ré, sans révéler son identité.
Pour elle, Olivier Falorni, ancien patron du PS de la Charente-Maritime, a "trafiqué, truqué et tronqué ses documents électoraux en faisant croire qu'il était soutenu par le président de la République alors qu'aujourd'hui il est soutenu par (le président UMP du département Dominique) Bussereau et (le sénateur UMP de la Vienne Jean-Pierre) Raffarin".