Olivier Falorni, tombeur de Ségolène Royal ? C'est ce que laisse présager un sondage Ifop/Fiducial pour France Bleu La Rochelle, Sud Ouest et France 3 Poitou-Charentes réalisé lundi et mardi, soit avant et après le tweet de soutien de Valérie Trierweiler au dissident socialiste. L'ancienne candidate à la présidentielle serait très largement battue dans la première circonscription de la Rochelle, avec 42% des voix contre 58% pour son rival Olivier Falorni.
Le psychodrame socialiste de La Rochelle avec l'annonce par Olivier Falorni de son maintien au deuxième tour et l'appel à battre Ségolène Royal lancé par Dominique Bussereau, ont, semble t-il, joué en défaveur de Ségolène Royal. Le dernier sondage Ifop pour Sud-Ouest publié vendredi était pourtant avantageux pour l'ancienne candidate à la présidentielle. Ségolène Royal était créditée de 51% des intentions de vote contre 49% pour Olivier Falorni.
Les électeurs de droite se reportent sur Falorni
Selon le dernier sondage Ifop, 82% des électeurs de Sally Chadjaa, la candidate UMP au premier tour, reporteraient leur vote sur Olivier Falorni contre seulement 6 % pour Ségolène Royal. Même si l'UMP locale n'a pas pris officiellement position, Dominique Bussereau, président UMP du Conseil général de Charente-Maritime, avait appelé lundi sur Twitter au rassemblement derrière "le candidat de terrain" à La Rochelle, à savoir Olivier Falorni.
Prise dans un tourbillon médiatique, Ségolène Royal assure vouloir "rester positive". "Parfois il y a de l'agitation qui arrive, qui est là sans qu'on l'ait voulue, mais ça n'a rien de dramatique", a-t-elle assuré, mercredi matin, lors d'une conférence de presse à La Rochelle. "Je positive toujours les choses. Je reste sur le chemin. Il ne faut pas se laisser dévier, distraire ou disperser", a-t-elle encore commenté.
"Un sondage encourageant", commente Falorni
Olivier Falorni, lui, croit en sa victoire, dimanche. "C’est un sondage encourageant", a-t-il commenté, interrogé par Europe 1. Faut-il voir dans ce sondage, les conséquences de la polémique sur le tweet de Valérie Trierweiler ou de l’appel de l’UMP à voter contre Ségolène Royal ? "Non, c’est surtout un effet démocratie. Les Rochelais ne se laissent pas dicter leur vote", estime celui qui a décidé de relever le duel avec Ségolène Royal.
Sondage réalisé du 11 au 12 juin auprès d'un échantillon de 604 personnes, représentatif de la population de la 1ère circonscription de Charente-Maritime âgée de 18 ans et plus inscrite sur les listes électorales. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par canton et catégorie d’agglomération.