A entendre Ségolène Royal, la décision de Manuel Valls donne raison à la ministre. Pour les élus locaux qui souhaitent la construction de l'autoroute A831, le Premier ministre s'est rangé de leur côté.
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Ségolène Royal revient sur la lettre envoyée par Manuel Valls aux grands élus de l'Ouest avec qui elle avait engagé un bras de fer concernant la construction d'une autoroute reliant Rochefort, en Vendée, et Fontenay-le-Comte, en Charente-Maritime. "Il a suivi ce que je défends", affirme la ministre de l'Ecologie. "Il faut étudier une solution alternative, ce qui était jusqu'alors totalement écarté", défend Ségolène Royal sur Europe 1.
Elle avait jugé la construction de cette autoroute "pas réaliste", alors que le Premier ministre a décidé de mener à son terme la procédure de consultation sur la réalisation de l'ouvrage. "Le gouvernement n'a pas d'objection à ce que la procédure de consultation soit lancée afin de connaître le coût de cet ouvrage", a affirmé vendredi le Premier ministre.
"Il était aberrant de se lancer dans un projet comme celui-là sans étudier de piste alternative", estime Ségolène Royal. "Et dans le courrier qu'il (Manuel Valls, ndlr.) a adressé aux élus, il a déclaré qu'il fallait également étudier la piste alternative, ce que les élus de Vendée refusaient de faire". La ministre a tenu à préciser qu'elle a été associée à l'écriture de cette lettre, pour gommer toute ombre de discordance.
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