900 candidatures validées et une qui ne passe pas à La Rochelle. Mardi soir, la direction du Parti socialiste a validé un bon nombre d’investitures pour les législatives de 2012, dont celle de Ségolène Royal à La Rochelle. La présidente de la région Poitou-Charentes sera donc la seule candidate du PS dans la première circonscription de Charente-Maritime, sans passer par une primaire. "Il y a eu unanimité du Bureau national", s'est vanté le PS à Paris.
A Paris, l’unanimité. A La Rochelle, la colère
Mais à La Rochelle, cette décision fait débat. "Je suis en colère, mais c'est une saine colère, un esprit de résistance face à ce diktat", a fustigé le premier secrétaire du parti en Charente-Maritime, Olivier Falorni, qui avait, lui-aussi, l’intention de se présenter dans cette circonscription, laissée vacante par le maire de La Rochelle, Maxime Bono.
Même si le PS avait décidé de "geler" cette candidature pour une femme, deux candidates du cru auraient, selon lui, pu se présenter : la conseillère municipale de La Rochelle Nanou Jaumouillié et Patricia Friou conseillère municipale et générale qui avaient choisi Olivier Falorni comme suppléant.
Sans primaire, c’est « un véritable scandale démocratique", a martelé Olivier Falorni. "Ce parachutage, c’est le parachutage de la honte", a-t-il encore insisté sur France Bleu avant d’ajouter : "On impose d’en haut et on insulte les militants en leur refusant le droit de vote".
"La démocratie participative à la mode Royal"
Selon lui, "c'est un cas unique", "en contradiction avec ce que déclarait Martine Aubry il y a quinze jours devant la presse, à savoir que la circonscription de La Rochelle était réservée à une femme et pas à Ségolène Royal ".
"Nous avons maintenant la démonstration de ce qu'est la démocratie participative à la mode de Ségolène Royal", a-t-il asséné.