Royal profite de l’été pour se montrer

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Marion Sauveur et Aurélie Herbemont et AFP , modifié à
La socialiste a accéléré sa campagne alors que ses camarades sont en vacances.

Alors que la majorité des leaders politiques sont partis en congés, Ségolène Royal a choisi le mois d’août pour agir. La présidente de la région Poitou-Charentes en campagne électorale pour la primaire socialiste ne prend pas de vacances et elle le fait savoir.

Ségolène Royal a pris ses quartiers d’été au siège du PS, alors que la Rue de Solférino a été désertée par les autres ténors. C’est ainsi qu’elle convie chaque semaine la presse, comme mercredi.

"Je suis concentrée sur mon objectif"

"Prendre des vacances avec une échéance comme celle-ci (la primaire socialiste, ndlr) n’est pas le choix que j’ai fait. Moi, je suis concentrée sur mon objectif", a assuré l’ancienne candidate à la présidentielle. "Je crois que les échéances qui sont devant nous sont très importantes. Je m’engage avec beaucoup de détermination pour gagner les primaires et l’élection présidentielle", a-t-elle affirmé.

Modestement, Ségolène Royal a assuré considérer être "la plus prête". Elle a dit avoir "énormément travaillé depuis 2007" et être par conséquent "la plus à même à démontrer que j’ai la capacité de ne pas en rester au discours mais de passer des discours aux actes".

Et un livre pour expliquer sa vision de la France

Cet été Ségolène Royal ne se concentre pas uniquement sur ses interventions. Elle termine de peaufiner son livre intitulé Lettre à tous les résignés et aux indignés qui veulent des solutions. Cet ouvrage, de 150 pages et publié chez Plon, "permet de clarifier ma vision de la France et la façon dont j'entends être la candidate et je l'espère la présidente des solutions", a-t-elle expliqué.

Cet ouvrage, qui a aussi "pour vocation d'ouvrir la rentrée politique", approfondit certaines propositions de la finaliste à la présidentielle de 2007 et développe des "concepts fondamentaux" comme l'instauration d'un "ordre social juste", a-t-elle assuré. Selon elle, "en 2012, il faudra faire une oeuvre de reconstruction aussi forte que celle faite après la guerre par le Conseil national de la Résistance".