Neuf mois après le fiasco de "la version 2009" de Desirsdavenir.org, Ségolène Royal a lancé, lundi, une nouvelle version de son site internet. A dominante mauve et mettant l'accent sur le participatif, le site montre cette fois, une Ségolène Royal, version force tranquille, le regard lointain évidemment tourné vers la gauche.
De nouvelles fonctionnalités attendues
"Un grand merci à tous les amis de Désirs d'avenir qui ont contribué depuis plusieurs mois à la construction d'un nouveau site internet participatif", a d'ores et déjà salué l'ex-candidate PS à la présidentielle, dans un communiqué, avant de promettre de "nouvelles fonctionnalités" pour "les prochaines semaines".
2009, "un suicide numérique"
A l'automne 2009 le site de Désirs d'avenir, rénové par le compagnon de la présidente de la région Poitou-Charentes, avait été qualifié de "suicide numérique" par certains internautes qui lui reprochaient son manque d'interactivité et une home copiée-collée d’un fond d’écran gratuit pour Windows Vista.
La version 2010 du site n'a plus grand chose en commun avec celle de 2009. Le nouveau Desirsdavenir.org - qui affiche à sa Une : "Retraites : il faut un referendum, c'est une réforme injuste et inefficace" - propose sur fond parme un espace "fraternité", regroupant des "petites annonces" et des "échanges solidaires" ou encore un onglet "Et si on en riait" où la candidate recycle notamment les anciennes parodies de son site.
Desirsdavenir.org a aussi son espace boutique pour acheter la besace "Le futur est Royal" ou le T-shirt "Fraternité" et un onglet "Segorama" qui compile la revue de presse de la patronne de Poitou-Charentes.
Live from New York
Enfin comme l'ancienne version, Desirsdavenir.org fait la part belle au "participatif" avec des "débats participatifs", "des universités populaires participatives", et des "forums de soutien".
Dans l'immédiat, le site relate notamment "le récit de l'internationale socialiste" qui se tient au siège des Nations unies à New York et auquel Ségolène Royal participe en tant que vice-présidente.