"Au gouvernement, je leur ferais de l'ombre". Ségolène Royal dévoile ses ambitions d'électron libre au PS, distribuant les mauvais points à ses camarades, dans un portrait paru mercredi dans Le Point. "J'ai un charisme, de l'aura, du poids. Au gouvernement, je leur ferais de l'ombre", déclare l'ex-candidate à la présidence qui affirme avoir refusé le poste de garde des Sceaux en 2012.
"Ca n'aurait pas été mauvais pour le pouvoir que ce soit moi, la présidente de l'Assemblée. J'aurais fait vivre le Parlement. Il aurait dû être plus présent pour soutenir le gouvernement la première année", ajoute celle a brigué un temps le perchoir. Elle juge "inadmissible" que le président de l'Assemblée, Claude Bartolone, se soit opposé à la transparence du patrimoine des élus telle que le voulait l'Elysée.
Un "pseudo scoop carrément médiocre". La socialiste a rapidement démenti ces propos qu'on lui prête, sur Twitter. Dans un premier temps, elle s'est déclarée stupéfaite et a démenti "catégoriquement". La Journaliste du Point a, elle, maintenu son information "à 200%".
Stupéfaction à la lecture de l’article du Point et des reprises qui en sont faites. Je démens catégoriquement les propos qui me sont prêtés.— Ségolène Royal (@RoyalSegolene) September 4, 2013
"Chacun sait que ce n'est ni mon état d'esprit, ni mon niveau de réflexion", a-t-elle argué dans un second tweet, qualifiant au passage ce "pseudo scoop carrément médiocre".
Chacun sait que ce n’est ni mon état d’esprit ni mon niveau de réflexion et ce genre de pseudo scoop est carrément médiocre— Ségolène Royal (@RoyalSegolene) September 4, 2013