Ségolène Royal a affirmé mercredi que si elle était élue en 2012, elle réunirait un Grenelle des PME et mettrait en place un "small business act" pour aider ces entreprises. "Je veux dès l'élection présidentielle, réunir un Grenelle des petites et moyennes et de l'esprit d'entreprendre", a-t-elle déclaré lors d'un débat organisé par le mouvement patronal Ethic sur le thème: "Que peuvent attendre les entreprises du retour de la gauche ?"
Ce Grenelle permettra de "définir la 'nouvelle donne'", a-t-elle avancé, c'est-à-dire des "règles stables" pour ces entreprises, qui seront "arrêtées avant la loi de finances 2013 et ne bougeront pas pendant le quinquennat". "Nous mettrons en place un 'small business act' (nom d'une loi du Congrès des Etats-Unis, votée en 1953, ndlr) à la française en faveur de la croissance des PME qui ont créé 80% des emplois ces dernières années", projette également la socialiste.
Les entreprises qui se déclarent en faillite auront "droit à une seconde chance" (par exemple elles pourront "étaler leur dette"), selon Ségolène Royal, qui demande aussi que soit suivi l'exemple des Etats-Unis, où "23% des marchés publics vont obligatoirement aux PME indépendantes".
La présidente de Poitou-Charente veut également, comme le prévoit le projet socialiste pour 2012, créer une "banque publique d'investissement", déclinée en fonds régionaux, ou encore "moduler l'impôt sur les sociétés en fonction du réinvestissement des bénéfices".