La candidate de l'UMP à la mairie de Paris Nathalie Kosciusko-Morizet a estimé lundi sur BFMTV et RMC que la rentrée scolaire se faisait à Paris "dans la plus grande confusion", du fait du "passage en force" de la Ville pour revenir à la semaine de quatre jours et demi. "C'est un passage en force. La plupart des grandes villes ont choisi de le faire en 2014 (...). Mme Hidalgo veut être la meilleure élève de François Hollande. C'est strictement politique. Aujourd'hui, du coup, cette rentrée se fait dans la plus grande confusion", a déclaré l'ancienne ministre. La candidate a demandé davantage de "transparence", de "cohérence" et d'"utilité" dans les activités périscolaires proposées aux enfants les mardis et vendredis de 15 heures à 16h30.
Elle a aussi jugé qu'il y avait "un problème de cohérence" concernant les "contenus pédagogiques". "Il y a une équipe pédagogique qui est chargée des contenus pédagogiques. Et là on associe des activités périscolaires qui (...) n'ont pas forcément de rapports avec le projet pédagogique. Ça n'est pas à Mme Hidalgo ou à l'adjointe de choisir le contenu pédagogique (...). Je veux que les équipes enseignantes aient un droit de veto sur le type de contenu pédagogique qui est proposé", a-t-elle dit.
Enfin, NKM a réclamé que les activités proposées soient réellement "utiles". "Là aussi j'ai un grand doute, parce qu'on a pris les choses à l'envers (...). On a créé les créneaux et on s'est demandé comment les remplir. Il fallait faire les choses dans l'autre sens", a-t-elle dit.