SOS Racisme s'en est pris mardi à trois "candidats de la honte", deux de l'UMP, Nadine Morano et Roland Chassain, et une du PS, Catherine Arkilovitch, que l'association antiraciste accuse de faire le jeu du Front national avant le second tour des législatives.
A la première, en ballottage difficile dans sa 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle à Toul, SOS Racisme reproche ses "compromissions idéologiques pour sauver son siège de députée" et ses "appels du pied grossiers à l'endroit du FN".
Dès dimanche soir, l'ancienne ministre avait appelé les électeurs du FN à se reporter sur sa candidature, répétant lundi qu'elle avait choisi cette démarche sans "aucun état d'âme". Quant à l'UMP Roland Chassain, qui a choisi de se retirer dans la 16e circonscription des Bouches-du-Rhône (Arles) alors qu'il était en position de se maintenir, en confirmant son mot d'ordre du "tous contre Michel Vauzelle" (PS), il "s'est officiellement placé dans le camp du Front national", selon SOS Racisme.